HISTORIQUE

La commune de Vendoeuvres est située au carrefour du Boischaut (au Nord), de la Champagne berrichonne (à l’Est) et de la Brenne (à l’Ouest).
Vendoeuvres en Brenne apparaît dans les textes en 1174 comme « ecclesia sancti stephani de vendopera cum capella sante maria de clasia » soit Eglise Saint-Etienne de Vendoeuvres près de la chapelle Sainte Marie de Claise en 1277 comme paroisse de Vendoeuvres.
Origine du nom : VINDO du gaulois blanc et O-BRIGA : briga lieu fortifié.
VENDOPERA (1174) démontre l’existence de cette voie gauloise avant la conquête romaine : « pera » étant issu du celte perr : voie empierrée pour les chars.
Le site gallo romain de Vendoeuvres est occupé sporadiquement dès le néolithique et sans doute de façon plus dense à l’époque gauloise. 
Vendoeuvres fut donc une ville antique où les Gallo-Romains construisirent des temples. Des sculptures et fragments d’inscription l’attestent.
L’Eglise Saint Etienne a été rebâtie au XIX ème siècle sur les fondations de celle du XII ème ,  elle-même construite sur les ruines d’autels païens gallo-romains.
C’est d’ailleurs à ce moment-là en 1856 pendant les travaux que l’on a trouvé un fragment d’autel gallo-romain preuve de l’existence du village à cette époque : il est visible dans une des chapelles de l’Eglise actuelle.
En 1864 a été découvert un bas-relief représentant le Dieu gaulois Cernunnos : ce Dieu commun à tous les peuples celtes porte des bois de cerf sur la tête (Musée de Châteauroux)
En 1892, fut déterrée  une inscription latine dédicatoire : elle se trouve au musée de Châteauroux. 
Plusieurs seigneurs dominants du Château de Bauché :
1262  Godefroy de Bauché
1272 : Eudes de Bauché
1273 ; Guillaume de Bauché
Dès 1287, Philippe SAVARY, Chevalier, est Seigneur de LANCOSME : il fait l’acquisition de la plupart des terres de Vendoeuvres et devient Grand Prévôt.
A partir du milieu du Moyen Age, les forêts disparaissent pour laisser place à de nombreux étangs.
Puis la Brenne se désertifie, la population diminue, les  étangs s’envasent et les maladies occasionnées par le marécage déciment la population.
Les revenus sont de plus en plus maigres, seule la haute noblesse survit à Versailles ne se déplaçant en Brenne que pour les prises de bénéfices et le loisir de la chasse.
La famille Savary se divise en plusieurs branches : de Lancosme, de Maulevrier, de Beauregard et de Brèves. Cette dernière branche s’éteint vers 1780, le titre de comte de Brèves retourne à la branche des Savary de Lancosme.
Le dernier chef de cette maison, Louis Adolphe Charles Alphonse Savary, Marquis de Lancosme décède à l’âge de 99 ans et 8 mois : il siégea au Conseil général de l’Indre et fut Pair de France  jusqu’en 1830 et mourut en 1875.
A la révolution la situation est catastrophique, les rares habitants vivent dans la misère.
En 1850, le comte de Lancosme-Brève vend à Benoit Crombez (Belge): son fils George Louis continua les travaux entrepris par les Savary. Une série d’améliorations débute et le résultat ne se fait pas attendre : la mortalité diminue, les naissances augmentent.
Parmi ses actions dans la commune : 
•    Réhabilitation des forges 
•    Construction de la mairie, bâtiment de style flamand très original dans la région : Mr Crombez offrit le terrain et nous devons cette réalisation à l’architecte Dauvergne
Ses descendants, les Lestranges possèdent le château jusqu’en 1945 puis il devient école d’agriculture avant d’être acquis dans les années 80 par les propriétaires actuels qui lui ont rendu panache et vie.

Les constructions : 

1856-57 : L’Eglise
Démolition de l’ancienne église du XII ème siècle devenue trop exiguë.
1881 : La Mairie
1892 : Première école
1900 : La Gare
1910 : La Poste
1957 : Deuxième école